Revoilà l'inutile

Passage surprise de la rouge Maroussia ce soir.
Elle dit de toi que tu es « rudement fragile », elle insiste - pour le faire résonner- sur le rudement qu’elle répète très doucement…
Puis, elle me regarde en souriant de ce sourire qui interroge et affirme en même temps (elle m’énerve parfois à tout comprendre, alors qu’elle ne t’a vue qu’une fois !), je ne dis rien ou presque - gênée...

Rudement fragile…c’est joli...

C’est toi - exactement.

Je cherchais le nom d’une danse pour dire les états dans lesquels je passe…

Une fois de plus, je m’éloigne…

En ta présence, je ne sais pas…
Ai-je raté l’occasion dans ce bar… probablement.
Nous n’abordons plus le sujet de notre relation, nous parlons toujours d’autre chose.
Je n’ai jamais été capable de parler de me sentiments.
Parfois, je ne sais même plus si je tiens à toi - mais un jour sans nouvelles… bah !
Parfois, je pense que c’est un sens unique, que de ton côté ce n’est pas réciproque…
Parfois, aussi je me dis que peut-être, chacune de notre côté nous pensons que l’autre ne nous aime pas (ou n’est pas attiré affectivement), parfois ça ressemble vraiment à ça… et là… ce serait presque drôle, tu vois…

Il dit : « laissez vous du temps ».

Alors, je laisse le temps.

Quoi faire de ce temps, plein de choses…
Une envie de bouger et d’agir m’anime…
C’est bien… La vie en mouvement…
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Idée stupide que d’avoir peur de perdre ses sentiments, je ne les perds pas, ils se transforment… Vont à l’essentiel
Idée que cela ne me ressemble pas… Et pourtant ce n’est pas si mal lorsque cela est plus serein, moins brûlant.

Je ne me suis jamais installée dans une relation au long court – ou alors destructrice. (4 ans sur le carreau).

Et là, malgré tout j’ai l’impression que j’en prends pour longtemps…

Tu es dans ma vie, comme je suis dans la tienne, le reste… du temps