Revoilà l'inutile

Si on m'explique, je peux comprendre.
Si on ne m'explique pas je ne peux rien faire.

C'est un anniversaire, je m'étais promis d'écrire quelque chose ailleurs, je pleure de toute cette impuissance à vivre et à être.

TOUJOURS AU RABAIS.

Je suis déçue.

Cette semaine à moi de décider.

Créer ou ne pas créer. To be or not... Not to be.

Toi qui vit sous la terre, tu n'as plus à t'en préoccuper désormais.

Je suis désolée et "désolé" signifie triste et désert.

Entre les larmes et la colère une envie de crier.
To be not to be.

Tu n'as plus à t'en préoccuper désormais, tu dors au cimetière de mes mortes années.

Not to be
Je voudrais modérer ma colère
Mon cri n'est pas à étouffer.

CRIER.

Et puis se relever...

Je viens encore de tomber, tu sais.

Mais tu ne sais plus rien, toi qui dort sous la terre de mes mortes années.

Comment se relever encore...

Etre en vie cela ne suffit pas, si de sa vie on ne sait pas...

Je vais cogner les murs parce que je sais que c'est vain.
Je revois la finesse de tes mains.
Il n'y a plus rien, il n'y a plus rien...

Cri de colère sur mes idées fixes, les yeux me brûlent, les mâchoires serrées, la colère rentrée...
Je vais cogner les murs, taper sur l'humanité décevante qui ne tient aucune promesse de présent, ni même d'éternité.

Puis viendra demain.
Je relèverai la tête pour affronter mais cette fois je garderai les dents serrées.
Et ma main dans la gueule de tout ce qui me fait chier.

Parfois j'm'dis ça va passer.
Today wasn't a bad day.

But...

Pourquoi je les ai pas regardées...

I try to do my best without help.

Cela doit sans doute être cela.
Rien n'est fini encore.
Ni l'atteinte au profond, ni ses résolutions...

Atteindre ce qui blesse - encore - l'image du temps.

Bad news on monday comme un vieux sentiment.

Comment se reconstruit-on ?

Il y a inscrit - encore - au coeur même de la respiration, quelque chose qui étouffe et emmène sur des rives qu'il ne faut pas atteindre
Ou c'est la déraison.

Les mots, les sensations - collée contre le mur des souvenirs d'enfants.
Des sensations...
Explorer ce mot là,
Et les cris du dedans...

Tout se dit et rien ne console.

C'est une absence liée au retour de la vie.

C'est une liste de mot, comme un exercice d'atelier...
L'axe des associations d'idées (S.F.),
L'axe de la matérialité, les suites sans espaces (J.L),
Là où le langage est.

Réparer
Re Parer
Parer à
Se parer
Se reparer à
Préparer
Se préparer à...

Repartir

Vers quoi...

Moi !

Les choses se nettoient, la vie s'épure.

Peu à peu, le dos se redresse, vertèbres par vertèbres avec ce qu'il faut d'espace en dedans.

Peu à peu, je quitte celle d'avant, sans la regretter, toujours en l'aimant.

Peu à peu, j'abandonne le temps...

Il me dit à quoi bon ?

Cela blesse mon idée du monde, je réponds.

Retour au blog papier, épisode nécessaire.

Au fond de moi, le sourire (qui se dessine) est profond...

Source : No pasaran.

Je suis contente d'être moi, suite aux événements de hier soir.

Oui vraiment! Y'a des moments où on se dit qu'on vaut bien mieux que tant de choses, tant de comportements : écraser l'autre pour exister et marcher dans le sang du monde, non vraiment non.

Ne pas être grand chose, peut-être, mais pas ça. Je n'arrive pas à la plaindre, je n'arrive pas à me dire qu'il doit falloir intérieurement vivre assez mal pour agir comme cela...

Cela m'a fatiguée.
Toujours la même colère contre le monde et sa connerie, petite mesquinerie permanente.

Cela m'use le corps, à quoi bon ?
Je ne changerai pas les choses, aurai-je de nouveau envie de le faire...

"Toute âme qui s'élève élève le monde.
Toute âme qui s'abaisse abaisse le monde" S.T.D'AVILLA

Le monde est bas parfois, je me cogne au plafond avec ma tronche...


Pour mépriser à ce point autrui, faut-il s'aimer si peu que cela...
Se réclamer d'un combat juste et humaniste dans le seul but d'acquérir des parts de marché pour sa petite entreprise à soi...
Utiliser le combat quotidien et pénible de tant de femmes pour leur dignité et leurS droitS dans le seul objectif d'exister dans son petit quant-à-soi...

Ego de l'arriviste, névrotic cinéma.

Conclusion :

Je vous prie d'agréer Mademoiselle LA Présidente l'expression de ma profonde et inaliénable déconsidération...

Finalement...
Comme je suis heureuse de n'être que moi...

Elle était jolie, la fille dans le café, elle parlait à une femme âgée, elle lui souriait...
J'ai aimé son sourire.

Je suis passée, je l'ai regardée, elle ne m'a pas vue, trop absorbée...

Qu'est-ce qu'elle lui racontait...

Je voudrai qu'un jour un de ses sourires soit pour moi...

Que pourrai-je lui dire...

Je n'ai pas de sujet de conversation tu sais...

Se poser un moment, ne plus courir derrière le monde.

Puisque je ne sais pas.

Vers quoi ai-je envie de me mouvoir (j'avais écris "m'émouvoir" !)

Il m'a donné raison hier soir.

Hier soir, j'ai oublié d'écrire.

Dans la vie, il ne faut pas espérer il faut croire...