8.8.07

 
Ce post, je l’écrirai sans titre - juste avec une date

Je te sais dans le train, quelques jours de séparation, presque rien, pas de nouvelles possibles – je me demanderai juste si tu es bien arrivée, si tout va bien.

Je ne dirai pas à ma mère ce soir au téléphone qu’aujourd’hui est un jour sans manger, sans quasi dormir… je ne l’inquièterai pas pour pas que l’on me parle encore d’hôpital, je ne lui dirai pas ce qui me ronge vraiment dans cet état de santé là…

Dans la nuit, je n’ai pu passer qu’une heure auprès de toi…le reste, debout à marcher ou à somnoler assise, avant une nouvelle crise, qui me tient éveillée et m’épuise

Tu dis hier soir, alors que je suis très mal… : « tu t’inquiètes parce que ton problème devient mon problème » – la soirée entre amis s’est arrêtée trop vite, il me faut rentrer, tu m’accompagnes.

Je vais mal et tu subis cela avec moi.
Tout est compliqué dans cet univers spasmé.
En plein mois d’août qui peut soigner ?

Tu me manques, ta peau me manque et l’idée de toi subissant mon état (dans tes désirs, dans ta vie enthousiaste) me bouleverse et brûle mes yeux de sels.
Je voudrai pouvoir m’allonger normalement, je voudrais m’endormir avec toi des mes bras.

J’ai beau me dire que cela va s’arranger, un jour, à un moment donné dans, 1 mois, dans 2 mois.

Et toi ? Quelle vie tout ce temps pour toi ?

Même « si tu vis ailleurs », tu m’attends pour que nous vivions des choses ensemble et j’ai tellement envie de te dire : « ne m’attends pas ».

Quelle vie tout ce temps pour toi ?
Il y a des choses dans la maladie qui font plus mal que celles qu’on croit.

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