29.1.07

 

Flocons.

« Ça grimpe tellement vite qu’on se sent immobile, les falaises enneigées défilent au ralenti, je suis dans la neige encore, mon coeur est dans la neige. »

Olivier Cadiot, « Un nid pour quoi faire », P.O.L., 2007.

25.1.07

 

Adieu.



J’étais triste, hier au petit matin, en entendant le chant heureux des oiseaux sur la ville.
Aujourd’hui, la neige transfigure le temps.
Tu m’as téléphoné début septembre pour m’apprendre ta maladie - on a parlé de la vie…
Depuis 2 jours, tu es partout.
Tu es partie mardi.

18.1.07

 

In jail



Lorsque le prisonnier - la prisonnière – attend son parloir proche, il - elle - est heureux, heureuse.
Lorsque le prisonnier - la prisonnière - passe 2 heures auprès des siens - famille – ami - amour - il y a le temps qui s’oublie, les minutes intenses - ce temps de vie qu’on multiplie.
Et puis… cela fini…

Lorsque le prisonnier - la prisonnière – a une permission de 3 jours, de 2 nuits – il y a la vie…

Et puis…
Il y a le retour aux murs « blancs » – à la cellule froide – il y a l’absence – il y a le vide, il y a le pire.

Et parfois, on en arrive à souhaiter – qu’il n’ y ait pas de parloir, pas de visites, à cause de la déchirure d’après…
Après… Cet insupportable.

Et pourtant, on ne vit que pour ces visites, que pour le courrier le matin - qui aide à passer la journée - et l’attente de la date où on va le, la, les retrouver…

Je le sais parce qu’on me l’a raconté…

Avec toi, tu vois, à chacune de nos rencontres, à chacun de mes départs, je suis ce prisonnier là.

Mais moi, j’ai les clés de ma cage et si tu savais comme je les serre très fort là…

17.1.07

 

No way



Allez lâche…
C’est la peur qui se pointe déjà…

Allez lâche…
Il faut retourner à ta vie…

L’oublier - elle - une nouvelle fois.

Il y a trop de murs autour de ses bras…

Oui, samedi soir tu es passée près de chez elle - dans sa rue - et tu aurais voulu voir si il y avait de la lumière, si elle était là…

Oui, tu as baissé les yeux...
Oui, tu t’es trouvée ridicule…
Oui, lundi matin, un mail d’elle qui disait « je viens de passer (0h30) devant chez toi y’avait de la lumière, j’ai pas osé sonner… »
Oui, je sais… mais ce n’est pas la même histoire.
Oui, cette terrible envie de la voir…
Oui, cette discussion lundi jusqu'à 5 h du mat – où tu es ressortie saoule de mots – dans l’absence une nouvelle fois…
Ce n’est pas la même histoire… Crois moi…

Arrête de te mentir…
Arrête de lui mentir en étant si loin de toi…

Allez lâche
Laisse toi t’en aller cette fois…

Mais qui donc a écrit : « cette fille n’est pas pour toi… » ?

14.1.07

 

Way of life



No words today…
Seulement la peine de cet amour là.
Seulement un retour au vieux livre…

« L’amour que je vous porte est sévère. Il a ruiné d’avance tout ce qui pourrait m’en guérir. »
Bobin. « La Femme à venir. »


Inachevé…. Le 11 janvier 2007….

En rentrant ce soir fin job pour la semaine.
Je te croise.
Maladroitement quelques mots - on va prendre un pot
Juste une heure - une de plus avec toi
J’ai aimé ce soir comme tu me regardais – comme on se regardait.

J’ai pas eu envie d’écrire sur tout ça

Lundi, les gens me disent : « tu as l’air en forme. »
Moi : « ouais je peux plus manger, plus bouger l’épaule mais le moral est bon… très bon ».
J’ai pas eu envie d’écrire sur ce 31 décembre où tu m’as invitée avec tes amis parce que tu voulais que je les connaisse les plus proches, ta bande…
T’as insisté et comme on était pas obligé de manger alors j’ai dit oui

Ça avait l’air de présentations officielles - même qu’une a voulu me laisser la place auprès de toi - à un moment donné dans la soirée – j’ai refusé.

Tu n’étais pas seule - accompagnée par une fille et ça personne n’est passé à côté…
A part toi, bien sûr…


En rentrant à 7h30 du mat ce 1er janvier, dans la rue, j’avais juste envie de te prendre la main…
Et ça aussi je l’ai pas fait.
J’ai rarement eu envie de prendre la main de quelqu’un dans la rue – je me demande même si ça m’est arrivé un jour – sans doute pour une seule – Andréa bien sûr.
J’ai toujours trouvé ça con et là pourtant si tu savais comme j’aurai bien laissé quelques points de vie pour ta paume dans la mienne.

[Andréa à qui j’écrivais dans ma tête une lettre d’adieu ce matin, parce qu’elle a failli revenir dans ma vie l’année dernière- parce que j’ai dit non - même si je sais que quelque part sur mon ordi j’ai conservé son mail – pourquoi ce matin une telle lettre d’achèvement du temps à son encontre]

Pas envie d’écrire sur tout ça sur ces heures que l’on a passées ensemble depuis ce début d’année toi et moi…

La poule rousse m’écrit un mail me demande ce que j’ai fait en cette fin d’année tout ça…
Elle rajoute : « Je te crois amoureuse en ce moment, et si ce n'est d'une personne, en tous les cas amoureuse de sensations. »
Il y a longtemps que l’on ne s’est pas vues en tête à tête elle et moi, elle ne sait rien mais à force d’années, elle a des antennes – je souris et lui répond qu’il lui faudra quelques séances de rattrapages.


Je ne voudrai pas avoir mal mais je sais que cela arrivera.

3.1.07

 

Oh la la 2007 !



Les mots, les émotions tout s’entremêle…
Pas assez de temps pour les poser sur une page…

Trouver un résumé, une manière d’écrire la situation…
2 titres de livres feront l’affaire pour l’instant…

« La Détresse et l’enchantement » (Gabrielle Roy - superbe.)

« Inconsolable et gai » (Guy Bedos – me souviens que du titre...)

Oh la la 2007… !

Belle année les gens…

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