18.1.07

 

In jail



Lorsque le prisonnier - la prisonnière – attend son parloir proche, il - elle - est heureux, heureuse.
Lorsque le prisonnier - la prisonnière - passe 2 heures auprès des siens - famille – ami - amour - il y a le temps qui s’oublie, les minutes intenses - ce temps de vie qu’on multiplie.
Et puis… cela fini…

Lorsque le prisonnier - la prisonnière – a une permission de 3 jours, de 2 nuits – il y a la vie…

Et puis…
Il y a le retour aux murs « blancs » – à la cellule froide – il y a l’absence – il y a le vide, il y a le pire.

Et parfois, on en arrive à souhaiter – qu’il n’ y ait pas de parloir, pas de visites, à cause de la déchirure d’après…
Après… Cet insupportable.

Et pourtant, on ne vit que pour ces visites, que pour le courrier le matin - qui aide à passer la journée - et l’attente de la date où on va le, la, les retrouver…

Je le sais parce qu’on me l’a raconté…

Avec toi, tu vois, à chacune de nos rencontres, à chacun de mes départs, je suis ce prisonnier là.

Mais moi, j’ai les clés de ma cage et si tu savais comme je les serre très fort là…

Comments:
Serrer les clés de sa cage, c'est rassurant, passer à côté ou en parallèle des choses, ne pas les laisser nous effleurer, parce que c'est plus facile ainsi, ou en tous cas moins difficile ... quelque chose comme ça ...
 
"Glurp" fait la pomme d'adam dans ma gorge en lisant ces mots là...
 
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