13.7.06

 

Si trop longtemps…




Trop de choses à explorer encore…

J’apprends l’indulgence, point d’interrogation.

Sans doute le pire pour celle qui fut moi.

Lu sur un blog, il y a quelques mois : « je n’ai pas de haine ». Alors je me suis dit que j’en avais de la haine... moi.
Et puis de la colère…
Il y a encore quelques mois.

Et puis là
Ça lâche…
Au lieu de cris et de rages, je trouve des larmes…
Sous la colère des sanglots accumulés, des poings serrés de tristesses.
Du chagrin et de la peine enkystés au tout profond du corps.
Sous la colère… mon cœur.

Je pense à une phrase, je la cherche dans le livre*.

Comment fait- on sans haine et sans colèreS… ?
Est-ce que c’est cela vivre…?

Comment ai-je survécu ?

Je dois partir à la rencontre de mes larmes.
Celles d’avant…

Je dois partir à la rencontre de mes larmes.
Je ne sais pas ce qu’elles ont à me dire.
Mais je sais que je ne peux plus fuir.

Sur le chemin, j’ai peur,
Comme l’enfant.

ELLE VOULAIT VIVRE.


*« Ce langage, sans doute, te paraît nouveau. Serait-il possible qu’après t’avoir accablé de douleurs, je te forçasse encore d’admirer mon courage ? Mais, c’en est fait, le poison me consume, ma force m’abandonne ; la plume me tombe des mains ; je sens affaiblir jusqu’à ma haine : je me meurs. »


Fin des Lettres persanes. Montesquieu.


Comments: Enregistrer un commentaire



<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?