17.12.06

 

Découpage

Envie de ne rien faire par ce dimanche.
Depuis plusieurs jours, je me débrouille pour ne pas aller écrire au cahier bleu.
Tout se mêle pourtant dans ma tête, toutes ces phrases à poser pour dénouer les choses – ce grand pas vers l’autre vie…

Hier soir, soirée de la loose - rare musique à danser sur la piste, des couples qui se forment…
Et ravivent l’absence de ma phrase de Kafka - moi cette soirée je ne l’organisais pas…
Rentrer vers 3 h et regarder la fin d’une rediffusion d’un vieux Fréquenstar consacré à P. Fiori, parce que c’est le seul truc qui passe quand on se plante là, à fumer une cigarette dans le vide - ouais c’est ça dans le vide.
Histoire de bien achever cette semaine – commencée par un des lundis les plus épouvantables de ma vie – semaine aussi de mon anniversaire où j’ai, ce jour là, tour à tour oublié de brancher mon répondeur, laissé mon portable en batterie vide et pour finir : pas encore mis les chèques- cadeaux à la banque.
Alors Fréquenstar - c’est l’ai-je bien descendue cette foutue semaine.
Foutue semaine donc où j’ai, entre autres, été immobilisée par la grève des tramway, vu des gens que je voulais pas voir, perdus 2 gros projets de boulot – question d’avenir là - on me la fait pas, y’a vraiment du souci à se faire.
Foutue semaine où j’ai vu ma poule rousse (« la rouge » Maroussia) – rongée par une tristesse infinie – avec ses putains de kystes qui lui bouffent les entrailles et pour lesquels la médecine n'a rien comme solution - rien qui soigne. C’est mon amie, je l’aime et je suis impuissante…

Foutue semaine, bordel ! Où le peu de positif (y’en a eu quand même !) ne sert pas à annihiler le reste qui me bouffe. Ça ne va pas mal mais…

Marcher dans le désert ça doit prendre plus de temps…

Alors par ce dimanche d’envie de ne rien foutre, de cette inertie dont je suis la championne (et contre laquelle la culpabilité qui en découle ne me permet même pas de lutter), j’ai ouvert pour jeter quelques « 20 Minutes » et autres « Métro » qui traînait dans un coin…

Je ne voulais pas écrire de post, juste noter une phrase découpée...

« Le ciel est d’un bleu funèbre. Un bleu funèbre ça doit pouvoir se trouver. Il suffit d’avoir le coeur gros quand on dirige les yeux vers le beau temps. »
Philippe Routier. Le passage à niveau, Stock 2006.

Comments:
Et tu as réussi ?
 
A quoi ?
A voter Ohio au sondage de la loose ?!!!
Ben voui... Je trouve !
 
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