5.2.07

 

Diverses.



J’avais commencé un texte samedi…
Où je disais que j’avais rencontré (ce jour là) le père noël,
Où je disais encore qu’il y avait eu tout ce que je pressentais déjà,
Où je disais que je n’avais fait que penser à toi…

Je disais : « C’est quelqu’un du retrait… nous sommes dans l’explosion, dans le décalage ».
Je n’arrivais pas écrire finalement car mes simples impressions auraient pu apparaître comme des jugements de valeurs alors que non.

Cette rencontre m’a laissée triste, je crois. Au bord de l’informulable.
Une tristesse contre laquelle j’ai lutté toute cette fin de week-end où pas de nouvelles de toi. (Enfin juste hier !)
Oui quelque chose en elle qui résonne en moi, sur la corde sensible, comme ces visages qui me blessent souvent.
Ce que je ressens de notre condition d’humain.
Un malaise profond.

En rentrant, j’ai bien compris que je n’aimais que toi.
Je pensais à ce moment où dans un bar tu as posé tendrement ta tête contre la mienne, où tu as amorcé des mots - des futurs - des possibles, où je n’ai pas su répondre étonnée, barricadée dans l’idée d’être loin de toi ce soir là, de ne pas regarder les filles avec qui tu danses, quand tu finis toujours par revenir vers moi.

C’est étrange, tu n’es plus vraiment « ma phrase de Kafka » car l’amour que j’ai de toi a fini par s’aimer, il est plus apaisé, plus tranquille.

J’ai la patience des grands arbres.
Tu sais…

Comments:
La patience des grands arbres ... Une belle qualité, que je suis loin d'avoir.
 
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