16.1.08

 

It’s time or not…


Je n’ai jamais écrit my blog #2, le pourquoi de ce blog dans ma vie, sa nécessité dilettante, le why « no links on my sidebar ».
Pourquoi je n'ai jamais cherché à le diffuser, tout au plaisir de savoir que, parfois , quelques personnes le lisent, juste une manière pour moi d'écrire à l'extérieur, lue ou pas, pas de volonté d'être intéressante au delà de ça.
Je n’ai jamais fini d’écrire ce texte sur le masculin/féminin « promis » (si je puis dire) à DWE, 2 pages sous Word déjà, une lente et longue réflexion sur ce genre dans mon monde. (Ce n'est que partie remise)

Demain, je rentre à l’hôpital, vendredi on m’opère et m’enlève une glande.
Le risque à l’anesthésie dû à cette maladie, après se remettre, que l’autre organe prenne le relais, les résultats de la biopsie…

De toutes façons, vivre dans cet état n’est pas vivre, c’est tenter de survivre avec les malaises - chute et hausse de tension jusqu’à l’impression que tout explose, les vomissements, j’en passe et des pas meilleures.

Qu’ai-je envie d’écrire aujourd’hui avant que de fermer la porte de l’appart derrière moi…

Parler de mon amour, je ne l’avais jamais connu cet amour là, elle est tellement de choses que je n’osai attendre.
Je n’ai jamais aimé un corps comme j’aime celui là.

Toute notre entente, ces mots qu’on a même pas besoin de se dire.
Bien sûr nos désaccords et la richesse d’essayer de se comprendre.

Quand il m’est arrivé de relire, après quelques mois, ce que je disais d’elle à partir d’octobre 2006, je n’ai pu que constater que ce n’était que ma perception, mes projections etc. Qu’elle n’est pas ce que je voyais à l’époque.

Parce que nous sommes toujours troublés par notre histoire, nos attentes et qu’il a fallu faire ce chemin là.

Que simplement elle n’était pas disponible, ou bien s’était rendue indisponible à cause d’une autre – autre histoire, autre temps.

Qu’il nous a fallu du temps pour comprendre, pour nos bras…

Et je sais, finalement, que je n’avais jamais aimé (ni été aimée) – avant.

Que me reste-t-il à écrire… aujourd’hui.

Que théoriquement dans 2 mois, j’ai le boulot que j’attendais celui qui me permettra de rester dans ma ville, de garder mon appart dont les mois étaient comptés pour pouvoir continuer à payer le loyer.

L’amour donc, un peu d’argent pour vivre… reste la santé…
Tout ce chemin que j’ai fait, jusqu’ici – laissant ça et là tout ce qui pesait dans ma vie.
Retrouver les agréables dîners entre amis, les sorties, un voyage dans une capitale européenne, la fin d’une précarité d’existence.
La force physique d’avancer.
La simplicité de se lever le matin – en forme, d’avoir des projets et de lâcher prise sur les conneries (et les cons !) de l’existence.

Que ce soit juste un peu plus facile enfin.

VIVRE.

Alors je veux y croire.

J’avais écris dans un poste précédent : « c’est quand que le ciel s’ouvre ? »

C’est maintenant que la vie doit s’ouvrir et me sourire, pour le reste ça suffit, il est temps pour le soleil et ses rayons.

Un sourire… que je ne veux manquer pour aucune raison.

Ici et maintenant.

Dans la vie, il ne faut pas espérer, il faut croire.

A bientôt.


Comments:
Prends tout ton temps pour le texte mais j'ai quand même hâte de te lire...

A bientôt Hannah
 
Enregistrer un commentaire



<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?